Covid-19 : gestion de la crise sanitaire par les professionnels de la lutte antiparasitaire
La Covid-19 a envoyé des ondes de choc dans le monde des affaires et donc aussi parmi les sociétés de gestion antiparasitaire. Au cœur du premier confinement, on ne savait pas quelles industries seraient considérées comme essentielles. La France n’a jamais statué sur le sort du secteur 3D. Mais la profession s’est quand même rapidement organisée. Les entreprises se sont adaptées en intégrant de nouvelles procédures pour assurer la sécurité de leurs employés et clients. Elles ont évolué et elles continuent globalement de prospérer tandis que la pandémie demeure mondiale, pour un temps indéterminé.
Des techniciens hygiénistes tout terrain face au coronavirus
Fournir un service essentiel au beau milieu d’une pandémie n’est pas une promenade de santé. Si les entreprises de lutte antiparasitaire ont également été durement impactées par la crise sanitaire, beaucoup ont su s’adapter face aux nouvelles contraintes. Malgré l’incertitude de départ et la sidération de bon nombre de collaborateurs, les équipes ont démontré une attitude globalement positive. Même si la France n’a pas officiellement déclaré l’industrie comme essentielle, le secteur a été reconnu comme tel dans de nombreux pays. Beaucoup d’entreprises ont retrouvé une certaine normalité en reprenant assez rapidement leurs activités et ajoutant parfois des services de désinfection. Les équipes ont ainsi ressenti un sentiment de fierté, car elles se savaient reconnues en tant que protectrices de la santé publique, des biens et de l’environnement.
Solidaires face à la Covid
Il faut désormais se distancier socialement et porter des masques pour se protéger les uns les autres. Lorsque la pandémie a frappé, les EPI (Equipements de protection individuelle) manquaient. Passant des gants chirurgicaux aux gants réutilisables (en nitrile), beaucoup d’employés du secteur ont fait don de leur inventaire aux travailleurs de première ligne. Certains ont même fabriqué des masques. Impossible cependant de reprendre les activités sans assurer la sécurité des équipes et des clients. Il a donc fallu batailler pour s’approvisionner en désinfectants pour les mains et en EPI : gants, masques, combinaisons et des couvre-chaussures. La pénurie sur ce type d’articles était quasi-totale. Ils étaient d’ailleurs réquisitionnés par l’Etat, au début.
En conformité avec les règles sanitaires
Qu’on se lance ou non dans la désinfection, il a fallu aussi s’adapter à de nouvelles règles d’hygiène et à de nouveaux produits à utiliser contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19). Des efforts réglementaires ont permis de :
- Développer de nouvelles solutions rapidement
- Garantir que les applicateurs puissent facilement identifier les produits efficaces contre le virus (en lisant l’étiquette)
- Identifier les produits désinfectants non enregistrés et ceux faisant de fausses déclarations, avec notamment plusieurs actions médiatisées contre les principaux détaillants en ligne.
Les entreprises de lutte antiparasitaire ont mis en œuvre un certain nombre de process de sécurité sanitaires autour des directives gouvernementales et de Santé publique France. Pour les accompagner dans cet effort, la société IZIPest a proposé fin avril 2020 un webinaire gratuit sur la désinfection (points critiques à considérer avant de lancer les services de désinfection, principes de désinfection et protection personnelle, guide pour la désinfection des surfaces, risques spécifiques rencontrés par les professionnels de la lutte antiparasitaire, protection de la santé et sécurité des employés au travail…). La CS3D (le syndicat professionnel) a également publié un protocole pour la désinfection des locaux susceptibles d’être contaminés par le coronavirus.
La Covid-19 a créé de nouvelles opportunités
De nombreuses entreprises de 3D ont misé sur le D de désinfection, en proposant de nouveaux services d’assainissement qui ont aidé à compenser certaines pertes. Proposer de la désinfection est un bon exemple de l’esprit d’initiative de bien des entrepreneurs qui transforment les obstacles en opportunités pour protéger la santé publique. D’autres entreprises ont décidé de rester focalisées sur la lutte antiparasitaire. En effet, l’activité contre les nuisibles n’a pas cessé d’exister malgré la pandémie, bien au contraire. Bien que le monde ait beaucoup changé au cours des douze derniers mois, il semblerait que l’industrie de la gestion antiparasitaire connaisse une croissance et une prospérité solides et durables. Elle s’est montrée capable de surmonter cette crise et s’adapte manifestement à bien des challenges !