Le moustique tigre revient, prenez les devants !
Avec le retour des beaux jours, revient la terreur de nos étés. La menace s’appelle Aedes albopictus : le moustique tigre. C’est l’une des cent espèces les plus invasives au monde. Il est présent dans une centaine de pays sur les cinq continents. Moins dangereux sous nos latitudes que dans les régions tropicales, il reste source de nuisances à cause de ses piqûres… Faisons un point sur les méthodes de lutte.
Aedes albopictus : connaître son ennemi
Plus petit que les autres espèces, il mesure généralement moins d’un centimètre. Son signe distinctif est une unique ligne blanche visible à l’œil nu, dans le sens de la longueur et au centre de son dos noir (qu’on appelle scutum). Des rayures noires et blanches parent ses pattes et son corps, ce qui explique son nom. En revanche, ses ailes n’ont pas de rayures. Une fois fécondées, les femelles ont besoin de sang car il contient les protéines essentielles pour leur progéniture. Agressive, cette espèce diurne pique de jour, de préférence à l’aube et au crépuscule.
Le moustique tigre est une espèce invasive. Il a donc ce qu’on appelle une grande plasticité écologique. Cela signifie qu’il s’adapte à de nombreux environnements et habitats. Ainsi, il progresse sur le territoire français à grande vitesse. C’est en ville que l’espèce se plait le mieux. Certains œufs d’Aedes albopictus peuvent se mettre en diapause (ou dormance) pendant l’hiver. Autrement dit, ils arrêtent leur développement et attendent des conditions idéales pour éclore, au printemps suivant. Ils peuvent également survivre plusieurs mois sans eau...
Vider ou traiter les gîtes larvaires des moustiques tigres
La femelle albopictus pond ses œufs partout où l’eau stagne (vases, flaques d’eau, pneus, etc.). Les larves n’ont besoin que d’un centimètre d’eau stagnante durant cinq jours pour se développer. Les autres espèces, et notamment Culex pipiens (notre moustique national), ont généralement besoin de plus d’eau. Le premier geste de régulation des populations de moustiques est la suppression des larves dans les gîtes larvaires. Il faut agir dès le printemps pour éviter l’éclosion des premiers moustiques tigres.
Les gîtes larvaires peuvent être d’origine :
- Naturelle (creux d’arbre, trous dans la roche, feuille d’arbre...)
- Artificielle (tout objet laissé à l’abandon ou à l’extérieur, vases, pots, intérieur de pneus, système d’évacuation d’eau obstrué…)
Cette diversité rend la suppression de gîtes larvaires fastidieuse.
Il existe différents larvicides sur le marché à base de substance active naturelle comme le Bacillus Thuringiensis ou avec des substances issues de la chimie traditionnelle comme le Diflubenzuron ou S-Méthoprène.
Supprimer les moustiques tigres adultes : plusieurs solutions existent
La lutte avec un produit utilisable en agriculture biologique
Il existe aujourd’hui des contraintes fortes sur les méthodes chimiques et des attentes sociétales différentes.
Pour ces raisons, Envu a lancé Harmonix® InsPyr. Ce nouvel insecticide contient une substance active d’origine végétale : la fleur de pyrèthre. Le pyrèthre se dégrade rapidement dans l'environnement, il présente donc un impact moindre. De part sa certification ECOCERT Intrants, il est utilisable en agriculture biologique.
Formulé sans PBO (piperonyl butoxide), Harmonix® InsPyr est un insecticide utilisable en agriculture biologique. La solution n’en reste pas moins efficace. D’après les tests terrain et les essais réalisés en laboratoire, la mortalité des insectes nuisibles est de 100 % en 24 heures, avec un effet knock-down très rapide.
Particulièrement efficace contre les moustiques et notamment le moustique tigre (Aedes albopictus), Harmonix® InsPyr agit par contact ou par ingestion sur le système nerveux des insectes. Sa formulation de haute qualité permet une utilisation facile. Pour le traitement spatial, la solution s’applique à l’aide d’un nébulisateur à froid type ULV, ou avec un thermonébulisateur. Les traitements de surface requièrent un pulvérisateur à dos après dilution du produit dans l’eau.
A l’occasion de tests réalisés pendant l’été 2019 par un organisme régional spécialisé en démoustication, Harmonix® InsPyr a été identifié comme une alternative efficace au produit de référence du marché dans la lutte contre le moustique tigre.
Les insecticides traditionnels fonctionnent toujours aussi bien !
AquaPy® contient également des pyréthrines naturelles (3%), issues d’extrait de fleurs de pyrèthre.Sa formulation qui intègre du PBO, permet de réduire la dose de substance active tout en conservant une efficacité optimale. Ce synergisant permet en outre de mieux lutter contre les souches d’insectes résistantes aux pyréthrinoïdes. Insecticide large spectre pour insectes rampants et volants, AquaPy® permet à la fois le débusquage et l’abattage des adultes présents lors du traitement. Sa formulation est particulièrement adaptée aux industries agroalimentaires et bénéficie de la certification HACCP International. Prêt à l’emploi ou à diluer, la solution s’adapte en nébulisation à chaud ou à froid en fonction des usages et en fonction des types d’intervention.
Aqua K-Othrine® contient de la deltaméthrine. Efficace même à très faible dose, cette molécule agit par contact et par ingestion. Elle est recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les moustiques adultes. La deltamétrine présente un puissant effet know-down. Elle agit sur le système nerveux de l’insecte, provoquant sa paralysie. Son effet débusquage incite les insectes à sortir de leur refuge.
La technologie de formulation brevetée de Aqua K-Othrine® permet une nébulisation optimisée. Il s’applique :
- A froid à l’aide d’un générateur de brouillard pour le traitement Ultra Bas Volume (UBV)
- A chaud à l’aide de thermonébulisateurs
Le moustique tigre : vecteur de maladies Aedes albopictus est le vecteur de la dengue, du chikungunya et du virus Zika. Voici de quelle manière :
Afin d’éviter la transmission des virus et la propagation des agents pathogènes, il est nécessaire de lutter contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladies et leurs larves. Désormais, les organismes privés (les sociétés de lutte antiparasitaire) peuvent participer à la lutte antivectorielle organisée par les ARS.
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